Portraits de rivières – la rivière à l’Ours

La rivière à l’Ours est un affluent de la rivière Ashuapmushuan, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle coule dans les municipalités de Saint-Félicien et de Saint-Prime. Prenant sa source dans le lac à l’Ours à environ 400m d’altitude, dans la ZEC* de la Lièvre, elle est d’une longueur de 45 km, tandis qu’elle draine un bassin de 313,39 km2. La majeure partie du bassin versant est donc boisé ; l’exploitation forestière constitue la principale activité économique de l’amont de ce bassin. Les activités récréotouristiques se trouvent surtout dans la ZEC de la Lièvre, tandis qu’on retrouve un peu d’agriculture en aval du bassin, près du lac Saint-Jean. La station suivie depuis 2009 par le cégep de Saint-Félicien est donc très peu impactée par les activités humaines, comme en témoigne son indice de santé.

La rivière à l'Ours en bref

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La santé globale de la station de la rivière à l’Ours s’est donc maintenue bonne au fil des années. On y retrouve une grande diversité de macroinvertébrés benthiques**, quelques-uns d’entre eux étant d’ailleurs sensibles à la pollution. Le fait que ces derniers se retrouvent dans la rivière dénote donc une pollution restreinte, et une bonne santé générale du cours d’eau à cette station. Le territoire dominé par la présence de milieux peu perturbés ou non perturbés par les activités humaines et la présence de bandes riveraines en bon état peuvent entre autres expliquer cette bonne santé.

Encore préservée du développement urbain, il sera important de documenter tout changement au niveau de l’occupation du territoire du bassin de la rivière à l’Ours. La station ne subit présentement pas d’impacts notables d’activités anthropiques ; elle sera une bonne référence pour évaluer l’impact des changements climatiques sur les cours d’eau, dans les années à venir. Comme tout développement abaisserait fort probablement la qualité de ce cours d’eau, il serait donc essentiel de tenir compte de ce cours d’eau et de sa bonne qualité actuelle dans tout développement futur, s’il y a lieu.

*Zone d’Exploitation Contrôlée : anciennement clubs de chasse et de pêche réservés aux riches Américains, ces territoires ont été « déclubbés » dans les années 1970 pour redonner l’accès aux Québécois. La chasse et la pêche y sont encore pratiqués, mais de plus en plus d’activités de plein air s’y développent.
**Macroinvertébré benthique : Un macroinvertébré benthique est un animal dépourvu de colonne vertébrale ou sans squelette interne. Le mot « macro » signifie qu’il est visible à l’œil nu et « benthique » indique qu’il se retrouve au fond des cours d’eau et des lacs. Ces animaux forment un important maillon de la chaîne alimentaire et plusieurs d’entre eux participent également à la décomposition de la matière organique.
Des rivières surveillées : s’adapter pour l’avenir, bénéficie d’une aide financière du gouvernement du Québec tirée du programme Action-Climat Québec et rejoint les objectifs du Plan pour une économie verte 2030.

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