Oie des neiges / Snow goose / Anser caerulescens

Famille des Anatidés

Crédit photo : Alain Sylvain

Éléments distinctifs

  • Taille 64 à 76 cm
  • Envergure 135 à 152 cm
  • Complètement blanche avec des primaires noires (bout des ailes)
  • Bec rose
  • Sexe semblable
  • Tête souvent teintée de rouille
  • Jeune grisâtre

Habitat

 

La grande oie des neiges niche dans l’arctique. Elle est observée lors de sa migration au Québec dans les marais à scirpe et dans les champs où elle nourrit. Elle peut également fréquenter les marais à spartine des régions côtières. Elles peuvent être observées dans la région de Québec, sur le bord du fleuve St-Laurent à l’automne et au printemps. Elle migre dans le sud des États-Unis durant l’hiver.

Alimentation

 

Dans l’arctique, les oies broutent des graminées de la toundra. En migration, elle mange des rhizomes du scirpe d’Amérique. Elles vont également chercher de la nourriture sur les terres agricoles et les marais à spartine.

Reproduction

 

Le couple se forme pour la vie et la reproduction se fait dans l’Extrême-Arctique du Canada, sur l’île Bylot, où se trouve la plus grande colonie au monde. Son nid consiste en une dépression dans le sol qui est recouvert d’herbe et de duvet. La période de reproduction se déroule du mois de mai à juillet. La femelle pond de 3 à 5 œufs qu’elle couvre pendant 24 jours. Les oisons quittent le nid 48 heures suivant l’éclosion. Ils peuvent voler à l’âge de 42 jours, mais demeurent avec les adultes durant leur première année de vie.

 

Statut

 

Statut au Québec :

 

Statut au Canada :

 

Ne figure pas sur la liste des espèces susceptibles, vulnérables ou menacées par le MFFP

 

Espèce surabondante. L’espèce a fait l’objet de mesure de conservation spéciale visant à contrôler la taille de sa population. 

L’IUNC la considère comme une préoccupation mineure étant donné la large taille de sa population.

 

Menaces possibles

  • Aménagements urbains (ex : infrastructure routière, installation portuaires)
  • Impacts reliés à la présence humaine (ex : activités récréotouristiques, déchets, pollution, bruit, etc.)
  • Agriculture
  • Destruction des marais à scirpe et empiètement
  • Changements climatiques

Impacts possibles

  • Perte d’habitat
  • Réduction du taux de reproduction
  • Augmentation du taux de mortalité

Actions

  • Signaler la présence d’espèces exotiques envahissantes au Ministères, à la ville ou à un OBV
  • Respecter les aires de repos, de reproduction et d’alimentation des espèces présentes
  • Participer à des activités d’observation afin d’en apprendre davantage sur la ZICO et les espèces qui la fréquente
  • Ramassez vos déchets
  • Parler de la ZICO à vos proches

Points saillants

 

Durant la migration automnale, la grande oie des neiges se rassemble en grand nombre, allant quelquefois jusqu’à 500 000 individus. Rare chez les oiseaux, il existe deux formes : la forme «blanche» qui est la plus répandue, et une forme plus foncée dite «bleue». L’oie blanche fait un chant nasal ressemblant à un whouak.

Rapport à l'humain

 

Les oies des neiges représentent une attraction pour les ornithologues, experts et amateurs lors de leur passage étant donné leur passage en masse. De plus, elles sont très prisées par les chasseurs.


Crédit photo : Robert Côté

Pour en savoir plus

 

ANIMAL DIVERSITY WEB. Consulté le 8 mars 2018. Récupéré à : https://animaldiversity.org/accounts/Anser_caerulescens/

La ZICO des battures-de-Beauport, un milieu riche en découverte. http://www.g3e-ewag.ca/programmes/ZICO/ressources/outilseducatifs.html

La ZICO des batture-de-Beauport et du Chenal de l’île d’Orléans http://www.g3e-ewag.ca/programmes/ZICO/ressources/outilseducatifs.html

PAQUIN, J.  (2003) Guide des oiseaux du Québec et des Maritimes. Édition Michel Quintin. 480 pages

UNION POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE (UICN).  (2017) : http://www.iucnredlist.org/details/22679896/0

 

 
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