Soleil et expérimentations

16 mai. Le soleil sort, enfin! La route défile tranquillement au son de la musique printanière. Il y a une chose qu’on aime particulièrement dans le fait de faire cette tournée, en plus des belles rencontres que l’on fait : la découverte des plus beaux espaces verts de toutes les villes que l’on visite! Chanceux, hein! Les alentours de la station échantillonnée au ruisseau Sabrevois, par le Comité ZIP des Seigneuries et le Collège Saint-Paul, sont magnifiques. D’abord, verts (plus qu’à Québec!) et musicaux. Musicaux? C’est que les oiseaux y chantent par dizaines! Parfait, pour un jeudi matin!

Après avoir pris les photos (dont quelques-unes artistiques hehe!), on a demandé à deux élèves et à la professeure de nous parler de leur expérience avec Des rivières surveillées, s’adapter pour l’avenir :

« J’ai grandi à côté du ruisseau Sabrevois, mais on a échantillonné dans des endroits où je n’étais pas venu avant, avec des habits spécialisés qui nous permettaient d’aller dans l’eau, à peu près partout, à notre guise. On a aussi utilisé beaucoup de matériel scientifique que je n’avais jamais vu, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses! »

« Ce que j’ai préféré dans l’activité, c’était d’aller faire des expérimentations dans l’eau, calculer la vitesse du courant et savoir si c’est rocheux, sablonneux ou vaseux! L’eau était froide, mais on s’y habitue. J’ai vraiment aimé ça! »

« J’adore ce projet-là, parce que les élèves sont directement sur le terrain et sont capables de faire les expérimentations sur place, ce qui me permet de faire des liens avec la théorie qu’on a vue tout au long de l’année. Je trouve ça formidable, les élèves s’amusent beaucoup! »

Et finalement, on a pris quelques minutes pour jaser changements climatiques avec Vincent, le responsable du projet à la ZIP des Seigneuries :

« On parle souvent qu’il faut sensibiliser les jeunes aux changements climatiques. Personnellement, ce que je vois avec les jeunes de mon entourage, c’est qu’ils sont déjà sensibilisés. Cependant, souvent, le problème leur apparaît trop gros, ils se sentent donc un peu paralysés, ne savent pas quoi faire devant l’ampleur de la tâche. C’est un projet comme ça, qui les met dans l’action, qui leur permet de sortir du « je m’en foutisme », sortir de cette impression qu’on ne peut rien faire contre les changements climatiques. C’est un projet qui transforme les jeunes d’acteurs passifs, à acteurs mobilisés, qui vont agir contre les changements climatiques. »

 *Le projet « Des rivières surveillées : s’adapter pour l’avenir! » est rendu possible grâce au soutien du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les…, via le programme Action-Climat Québec, financé par le #Fondsvert. Nous remercions également RBC et Loblaw Companies Limited pour leur support.

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