Début juin, la sortie auprès de la rivière Yamaska Nord, avec les jeunes de l’école Joseph-Hermas-Leclerc, nous amène à Granby, dans un quartier industriel, près d’une station de surverse. Pourtant, l’environnement de la station est bucolique : beau cours d’eau, aux abords forestiers, remplis d’oiseaux, on a du mal à croire que juste à côté, à 10 mètres de nous, se trouvent des entrepôts remplis de camions et de machinerie. Et pourtant, la délicate odeur de bonbons qui émane de l’usine d’à côté est là pour nous le rappeler!
Avant la sortie, étant donné l’accès à l’eau difficile, les deux animatrices, Annie et Emmanuelle, sont allées chercher quelques échantillons d’eau et de macroinvertébrés en aval de la station de surverse. En petits groupes, les jeunes ont donc l’occasion d’être plongés dans l’univers de J’adopte un cours d’eau, avant même d’avoir mis les pieds dans l’eau!
Après avoir regardé les échantillons, et avoir enfilé les bottes, les jeunes se dirigent vers la rive. Il faut faire attention ; le niveau d’eau est élevé, et le fond de la rivière creuse rapidement. L’échantillonnage débute. Une écrevisse, deux écrevisses, cinq écrevisses, c’est le clou de la sortie! Qui savait que des écrevisses pouvaient être si grosses?
La présence de la station de surverse est une bonne occasion de parler aux jeunes de… coliformes fécaux! Même si les tests doivent se compléter dans un incubateur, amener le matériel sur le terrain et l’expliquer donne une bonne idée aux jeunes de l’impact de l’homme, et de ses activités, sur les cours d’eau. Finalement, la sortie s’est terminée par quelques témoignages, quelques peu dérangés par le bruit des industries et des camions autour. On n’a pas plus authentique!
Des rivières surveillées : s’adapter pour l’avenir bénéficie d’une aide financière du gouvernement du Québec tirée du programme Action-Climat Québec et rejoint les objectifs du Plan pour une économie verte 2030.