Jeunes professionnels en action

Aller voir les coordonnateurs sur le terrain, ça nous a permis de prendre le pouls de notre travail, un peu partout dans la province. C’était maintenant le temps de faire la même chose, mais sur notre propre territoire! On est donc parties échantillonner avec les futurs diplômés des Techniques de bioécologie – Cégep de Sainte-Foy sur les rivières Jaune et Ferrée, par une belle journée ensoleillée d’automne. Les étudiants, en voie d’être professionnels du milieu, font un travail scientifique de qualité, sur le terrain :

Olivier d’Amours, professeur au Cégep de Sainte-Foy

« Le programme est bien monté pour faire travailler les étudiants sur le terrain et pour récolter des données scientifiquement valables, ce qui est motivant pour eux. Ils savent que les données seront utilisées, notamment dans le suivi des impacts des changements climatiques sur les cours d’eau, et l’état de santé de ceux-ci. »

La rivière Jaune se jette dans la rivière Saint-Charles et draine un bassin de près de 85 km2. Le développement domiciliaire et les sels de voirie sont deux des problématiques importantes de la rivière, en hausse importante depuis quelques années. Raison de plus pour aller prendre des données à chaque année!

Mathieu, étudiant en technique de bioécologie

« Ça donne la chance de voir l’impact direct de la pollution et des changements climatiques sur le cours d’eau, parce que les macroinvertébrés que l’on inventorie sont en première ligne de ces écosystèmes-là. »

La rivière Ferrée, quant à elle, coule paisiblement en amont de Boischatel, avant de s’engouffrer dans les grottes de la municipalité, pour se jeter ensuite dans la rivière Montmorency. Un parcours peu commun, qui peut intéresser plus d’un biologiste ou géographe :

Jérôme, étudiant en technique de bioécologie au Cégep Sainte-Foy
« On voit toute la diversité de petites bibittes qu’on ne voit pas normalement. En se baignant, on se ne rend pas compte de tout ce qu’il y a! »
Sarah, également étudiante en technique de bioécologie

« Les cours d’eau sont importants au Québec. Les macroinvertébrés nous donnent la chance de voir l’état de santé de la rivière, et s’il faut en prendre plus soin, ou si ça va bien. »

Le projet « Des rivières surveillées : s’adapter pour l’avenir! » est rendu possible grâce au financement offert par le Fonds vert dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques découlant du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques.

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